(1m - PL), ex-mari, relation en nuances obscures.

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(tw: mention de violence conjugale)Il ont eu un moment de grâce, dans les premiers temps de leur mariage. Oscar symbole du rêve doré, Oscar auréolé de charmes tentateurs et d’épithètes trompeuses. Il avait le charisme d’un ambitieux, cette finesse de caractère et d’éducation qui lui permettait de lire, d’interpréter et d’anticiper les désirs pour les façonner à sa guise et en tirer le meilleur profit pour lui. Né dans l’enfer de cette bourgeoisie dorée new yorkaise, fils prodige d’un père qui avait gravi les strates une à une au détriment de son entourage, déjà tout jeune, on le connaissait de réputation. Il a rencontré Adaline dans une soirée organisée pour les bienfaiteurs de la Julliard School, dont il faisait partie. Etudiante boursière, danseuse émérite au métissage affirmé, elle était là avec d’autres élèves de sa promotion pour le plaisir des convives et leur divertissement. Il ne savait rien d’elle, n’échangea que quelques regards éloquents vers sa silhouette terriblement vivante se mouvant dans le noir, et pourtant il sut tout de suite : un jour, elle serait sa femme. Certains esprits un peu naïfs parleraient de coup de foudre. C’était un mensonge. En réalité, c’était son instinct de collectionneur qui s’était éveillé, apposé aux contours de sa silhouette, presque par hasard. Elle était jeune, d’un milieu différent, pulsant de cette énergie dont lui-même se sentait dénué, comme désabusé alors qu’il n’avait qu’une trentaine d’années. Son visage devint pour lui une forme d’obsession : il ne lui fallut pas longtemps pour découvrir son nom, son parcours, ses vices, ses passions. Il provoqua les rencontres ultérieures, prétextant des hasards improbables, déposant à ses pieds les fondations de ce qui serait leur relation. Adaline fut très vite séduite par le personnage qu’il incarnait ; consciente sans oser l’avouer de tous ces travers qu’il dissimulait en maître d’art, captivée par le masque trompeur de tendresse qu’il était capable de déployer. Elle était persuadée alors, qu’Oscar était un être de nuances terribles, aussi captivantes qu’assassines, mais elle refusait de croire que ses noirceurs pourraient un jour se retourner contre elle, et en faire son ennemie. Ce ne fut pas le cas au début, parce que pris à son propre piège, il l’aima, de façon inconditionnelle. Sans doute est-ce cet amour qui la condamna. Il la laissa entrevoir les fractures de sa nature, ce passé caché à d’autres qui avait fait naître le monstre tapi au fond de lui, maintenu en bride, menaçant à tout instant de se laisser voir. Elle devint le témoin de ce qu’il y avait de pire en lui, se modelant en même temps comme une menace dans son esprit tortueux, parce qu’elle connaissait ses fêlures, et serait susceptible de les retourner contre lui. Maniaque de contrôle, l’orgueil pourléchant ses pensées obsessionnelles, plutôt que d’en faire une alliée, son esprit l’imagina perfide, trompeuse. Retourné à ses névroses, il ne supporta plus les regards que l’on pouvait jeter sur elle, chercha à la cloisonner dans son monde après lui avoir tout offert. Le métier qu’elle exerçait, qui le fascinait tant autrefois, devint une source de conflit. Alors un soir, il alla trop loin. Pris d’une colère terrible, presque insensée, il lui brisa le genou. Ce fut là le point de départ de leur déliquescence, de cet amour malade qui déployait ses ailes. D’amant il devint le bourreau, incapable d’accepter qu’en la privant de ses rêves, il l’avait désincarnée. Il ne supporta pas de la voir s’éteindre à côté de lui, la détesta peu à peu, autant qu’il l’aimait encore, pour le regard détestable, presque craintif, qu’elle portait vers lui, lui qui l’avait connue si impérieuse et fascinante lorsqu’elle était libre. Peu à peu, ils descendirent ensemble jusqu’aux tréfonds de leurs instincts. Tout ce qu’il y avait de beau entre eux était mort. Il ne restait plus que sa volonté à lui, devenue malade, de l’atteindre, de froisser cette image statuaire qu’elle déployait, inaccessible et froide derrière son faciès immuable. Il préférait goûter ses larmes, étouffer ses cris et ses injures, recueillir le sel de ses complaintes au creux de ses paumes lorsqu’il bleuissait sa peau plutôt que de la savoir aussi absente. Et puis un soir, il rentra du travail, s’attendant à la voir assise dans le salon avec son verre de vin, noyant son ennui dans des plaisirs factices. Sauf qu’elle n’était plus là. Disparue, Adaline. Elle avait laissé toutes ses affaires, tous les souvenirs. En essayant de la joindre, il s’aperçut que son téléphone sonnait dans le vide, encore et encore. Il déploya son cercle d’influence pour essayer de la retrouver, contacta les autorités, lança un avis de recherche. Après plusieurs semaines de recherches infructueuses, on lui annonça qu’il devait se faire une raison, qu’elle était sans doute morte quelque part, enlevée par un malade qui l’aurait assassinée avant de l’abandonner dans le caniveau. Mais même cette idée le révulsait. Son instinct lui murmurait qu’elle était en vie, qu’elle l’avait abandonné, lui qui lui avait tout donné. Alors il en appela à ses contacts pour mener l’enquête, retrouver sa trace. Il ne supportait pas l'idée qu'elle ait pu lui échapper, d'une manière quelconque, elle qui lui appartenait de corps, de serment et d'âme. La vie a continué son cours, mais Oscar la cherche toujours. Jusqu’à ce qu’une piste le mène jusqu’à Sugar.

- Nom(s) du ou des personnage(s) recherché(s) : MYERS (non négociable), OSCAR (modifiable à votre guise);
- Présentation du personnage :
Entre 45 et 50 ans. ; Homme d’affaires, collectionneur new yorkais ; rien n’est fixe, l’idée étant qu’il gravite depuis toujours dans les hautes sphères de la bourgeoisie new yorkaise, tirant les ficelles en marionnettiste hors pair, n’ayant pour concurrence que ses propres ambitions. Il est à Sugar parce qu'il recherche son ancienne épouse, disparue il y a quatre ans, et qu'une nouvelle piste l'a mené jusque là-bas. ; Il a épousé Adaline Hughes (premier patronyme de Naevia avant sa disparition) en novembre 2012. Leur mariage s’est désintégré sous les dérives de ses obsessions et s’est interrompu en 2019 lorsqu’elle a disparu, prétendue morte par les autorités locales. Considéré comme veuf depuis lors, il peut s’être remarié, c’est à vous de voir quelle est votre préférence pour son statut actuel, mais administrativement, Oscar et Adaline n’ont jamais divorcé.

- Autres précisions :

Coucou par ici
Déjà, merci à toi d’être arrivé(e) jusqu’ici. Toute l’histoire d’Oscar est à déployer à ta guise (son enfance, son passé, les raisons de ce tempérament obsessionnel aussi). Tu peux vraiment le façonner selon ton envie, et je me ferai un plaisir d’échanger avec toi à ce sujet si besoin.
Le lien actuel, à Sugar, est entièrement à construire. Bien sûr, il y a un fond de haine inéluctable, et leur passé est irréparable, mais il y aura sans doute des choses à déployer sur ces nuances-là. De même, compte-tenu de son métier, il peut très bien avoir été lié à des affaires de gangs (à New York par exemple), tout cela est également au choix, le but étant que tu t’appropries au mieux le personnage, qui, évidemment, n’est pas tout rose. Je le perçois bien sûr nuancé, mais capable d’actes terribles et terrifiants. Je n’impose pas de réelle limite à ce sujet, tu pourras lui apposer celles que tu souhaites.
Ma boîte mp est ouverte en tout cas, si le projet t'intéresse, et que tu as des interrogations.